Ajouté le 3 janv. 2018
Ce blog est en fait la continuation du précédent et vise à énumérer pour leur rendre hommage d’autres artistes découverts au fur et à mesure des échanges de sites en sites. Je signalerai donc pour commencer et bien que je ne suive pas un ordre préétabli.
Kam Bendi qui joue très bien avec les couleurs et parvient à créer de vraies atmosphères. Son idée de « couleurs suspendues » qui dénomme d’ailleurs une de ses galeries est une belle métaphore pour un étendage pictural harmonieux.
Les tableaux de Brigitte Ruban m’ont accroché l’œil comme on dit. Cela est peint dans une limpidité colorée de laquelle se dégagent des scènes aux ambiances poétiques et dont l’absence de titre ou les titres laconiques, ajoutent au mystère.
James Burgevin lui, dans des toiles géométriquement composées parvient à capter la lumière et à la répartir sans l’enclaver, encore une performance d’artiste !
En regardant les travaux d’ Анатолий Коробкин (Anatoly Korobkin) j’éprouve un enchantement. Les vieux saules branchus au bord d’un fleuve à l’orée de l’automne, la toile intitulée Okorobkina Utro représentant une jeune femme devant son petit déjeuner dans la lumière du matin qui filtre à travers une fenêtre, sans parler de ses nus, tout cela témoigne d’une grande maîtrise technique et d’un sens esthétique raffiné dont je suis admiratif.
Quant à Bernard Domange, je considère qu’il détient un beau métier au service de représentations de la nature remarquablement mises en valeur dans des compositions savamment agencées et chargées de poésie où l’environnement, aujourd’hui si peu respecté, est revalorisé avec une minutie qui appelle l’admiration.
Di Nicàcio se sert de symétries exprimées en numérique aussi bien que sur toile peinte et en tire des effets qui n’ont rien de figé. Ses dessins au graphite et son thème « violence » expriment fortement sa vive sensibilité artistique.
Jure Kralj est un artiste à l’affût d’une poésie photographique très moderne. L’œil du photographe est à la fois semblable et différent de celui du peintre, leurs approches sont parfois bien distinctes ou au contraire complémentaires, surtout lorsque le peintre photographie l’environnement dans le dessein d’en tirer des œuvres peintes.
Justement quand on est confronté à la matière picturale au sens premier du mot on rencontre la technique des empâtements et dans ce sens Montserrat est un paysagiste qui sait travailler les empâtements et ce n’est pas si simple qu’il y paraît.
Francis Rodriguez De Oliveira actualise des thèmes mythologiques avec une belle maîtrise du nu traité avec l’élégance d’un plasticien heureusement inspiré par ces anciens récits. Qu’il s’agisse de paysages urbains ou de scènes de la vie quotidienne,
Jose Higuera a lui aussi le talent de les transfigurer en œuvres d’art de belle facture qui procurent un vrai plaisir esthétique.
Chez Ivano Ruffini j’apprécie la belle matière de portraits et des scènes souvent africaines peintes avec une grande authenticité.
Pascal Dugourd fait partie des peintres avec lequel je suis en affinité au niveau de l’élection des belles formes qui sont chez lui particulièrement jouissives.
Le peintre géorgien André Khani campe des paysages urbains très construits avec parfois une approche impressionniste plus prononcée, c’est une alliance originale que les grands maîtres impressionnistes comme Monnet ou Pissaro savaient magnifier.
En plus de son ouverture au dialogue avec d’autres artistes, Francesco Cagnato semble atteindre dans certaines de ses toiles, paysages ou dessins épurées, une sérénité qu’il recherche sans doute mais que de toute façon il communique spontanément.
Je retiendrai aussi Rajka Serbak dont l’inspiration, de son propre aveu, se rattache à toute une tradition familiale autour d’un glorieux ancêtre dont la mémoire l’anime d’une grande force d’expression. Son imaginaire s’enracine dans la résonance de souffrances passées non encore apaisées mais aussi dans un puissant désir de dépassement évolutif.
Parmi les derniers jeunes artistes que j’ai eu l’occasion de découvrir récemment, je signalerai en particulier l’esprit de recherche et d’indépendance de Samira Maouts qui s’affranchit des normes plus ou moins académiques afin de s’exprimer librement à travers des jeux de formes et de couleurs donnant des œuvres à travers lesquelles transparait sa vive sensibilité à l’environnement naturel et humain.