Added Nov 23, 2024
C'est toujours un plaisir de découvrir ou redécouvrir vos oeuvres qui sont pour moi une source de plaisir et d'inspiration. Que votre art soit toujours aussi vivant !
Added Jun 29, 2018
Nouvelles découvertes
Certains noms d’artistes relevés dans les messages que m’ont été envoyés n'ont apparemment pas été reconnus par Art majeur. Donc je ne peux rien dire à leur sujet. En revanche je retiens les noms suivants :
Jarmo Korhonen dessine, peint et sculpte des visages et des corps de femmes très expressifs avec parfois des étirements volontaires de l’image qui devient encore plus parlante.
Jarmo Korhonen Les combattants ont besoin d’infirmières et The Islander
Les œuvres de Staarts me paraissent relever à la fois du témoignage, c’est un artiste qui voyage, mais aussi de la fantaisie et de l'humour ce qui donne un cocktail original.
Staarts Cactus USA Staarts Home sweet home
Patrick Nevoso témoigne d’une délicate sensibilité autant dans ses paysages qu’avec ses motifs décoratifs
Patrick Nevoso Sans titre 2017
Saroja La Colorista comme son nom l’indique a pris le parti pris de la couleur qu’elle parvient à maîtriser avec des nuances de ton et sa palette peut être extrêmement fluide comme dans Mysterious landscape ou au contraire très intense comme dans Red Beach.
Saroja La Colorista Mysterious lanscape Saroja La Colorista Red Beach
Avec Matthias Schönberg on retrouve toute la valeur du paysage aquarellé et un dessin de structures architecturales très précis, un régal pour l’œil.
Matthias Schönberg Schweizerhalle in Fribourg
Thomas Formule entreprend une quête originale avec un style délibérément proche, selon moi, de nouvelle figuration. Ses toiles sont construites avec des éléments différents, de façon énigmatique car il faut trouver le fil qui relie toutes les pièces.
Thomas Formule The Marina Bay of Singapore from the Sea (2018)
Je m’attarde un peu plus sur Gabriel Cotelle qui présente une série substantielle de plusieurs galeries concernant photos, sculptures, peintures à l’huile, et art numérique.
Par le traitement numérique qu’il fait des corps féminins, un des thèmes majeurs de l’art, ces derniers subissent des transformations qui transcendent le réalisme de la « chair « laquelle tout en étant bien présente dans ses œuvres avec sa charge érotique, se trouve comme transfigurée. C’est une très intéressante piste d’art alchimique.
Cette même originalité se retrouve dans les peintures numériques abstraites comme Paint 84. L’éclatement de la couleur qui pourrait faire exploser le cadre est en réalité maîtrisé par une fine structuration de la toile. De cette façon la couleur reste intense mais on échappe aux excès d’un fauvisme débordant. L’émotion demeure puissante mais contenue. Paint 32 par exemple sublime la vibration du bleu. Un artiste à suivre…
Gabriel Cotelle Paint-84 Gabriel Cotelle Paint-32
Added Apr 30, 2018
Après avoir mis quelques portraits sur le site avec l’intention discrète d’interpeller et une nature morte florale pour égayer un peu, j’ai eu envie de me livrer à la fantaisie avec un septénaire de dialogues muets qui laissent parler les images…Donc sept histoires sans paroles jouant avec le temps ou les attitudes sous une forme allusive. Ceci dit, entre deux esquisses et quelques reprises de tableaux anciens dans mon pseudo-atelier-écran, la correspondance avec d’autres artistes de ce site déjà mentionnés dans les blogs précédents ou que je viens de découvrir, m’a permis d’avoir quelques échanges instructifs dont je me réjouis. Je vais donc mentionner un à un ces artistes, faute de pouvoir les réunir autour d’une table pour de réjouissantes agapes…virtuelles ou réelles.
Je signalerai donc d’abord Olga Art qui a choisi de suivre mon travail et j’en suis très honoré. Ce qui est amusant c’est qu’en tapant Olga art sur mon clavier, est apparue une collection de plusieurs « Olga »… Il faut dire que ce prénom russe est vraiment capiteux et que celles qui le portent sont animées d’une vraie flamme artistique.
Olga Art : peinture
Dom ou Dominique a aimé un de mes dessins intitulé « Et que sais je de moi? » d’autre part c’est tant mieux qu’elle ait choisi de peindre à partir de ses émotions. Sans émotion pas de force de conviction !
Dom. : ÉCLOSION
Ce marin dans l’âme qu’est Bjc développe un style tout à fait personnel et je pense que c’est là un des grands critères de la production artistique, trouver un style qui n’appartient qu’à soi. Mais ce n’est pas une démarche si simple !
Bjc ~ à marée basse VI
Entre photos desquelles l’humour n’est pas absent et recherches plastiques, N.a.DIETZEN suit lui aussi une démarche très personnelle. Certains de ces titres comme « Insanity in Conflict » interpellent vraiment.
N.a.DIETZEN : Insanity in Conflict
Chez Brigitte Arqué, qui a la gentillesse de bien vouloir suivre ce que je fais, c’est apparemment l’imagination qui prime et qui lui inspire des œuvres surréalistes pour lesquelles il faut savoir oser. Elle ose. Il faut parfois une certaine audace dans la peinture et le dessin comme dans les autres arts. La photographie parfois rattrape la peinture comme en témoigne cette oeuvre : :
Brigitte Arqué : Douceur du temps photographie
NARINART d’Armgallery, présente une sacrée brochette d’artistes arméniens aux talents divers très originaux et qui méritent d’être connus et reconnus
Vahramyan ~ FLYING GIRL
J’ai eu un contact avec VICTOR DIZ, jeune peintre brésilien d’à peine 18 ans qui a justement de l’audace et j’attends de voir évidemment d’autres œuvres faites dans le même élan comme ce tableau :
VCTOR DIZ : Cartola
Karina Mikulskaia aime les fleurs mais l’abstrait l’a séduite également, elle semble pratiquer une sorte de va-et-vient entre fleurs des champs et recherche de l’essentiel par la voie de l’épuration abstraite.
Karina Mikulskaia 6823dac4 1cbb 4a6c b50c 9c9f3402f9ee Dessin
Quant à Marie Christine Maudet elle est vraiment une chercheuse en matière d’art et elle parvient à des réalisations superbes où le thème de l’œil, en tout cas celui du regard, est souvent présent et fascine. Somptueux chromatisme d' Impetus
Marie Christine Maudet : Impetus
Daniell se situe dans cette démarche de simplification qui donne des œuvres exprimant l’essentiel comme l’illustre sa série « évocations simplifiées » les autres séries tout en étant moins simplifiées gardent ce sens de l’essentiel et de l’équilibre qui faisait dire aux Anciens "Rien de trop" si opposé au "Toujours plus" contemporain, tout un programme de réflexion pas seulement esthétique… Ici : A voir en plus grand sur son site.
Daniell : Lumières dans la nuit
The Java girl collection réalise de magnifiques collages et peintures numériques où l’imagination se libère à travers des thèmes qui, en plus, ont tous une charge symbolique « Amusement » ou « My Savior» entre autres.
The Java girl collection : My Savior
Artiste de profession, Thierry Singer a connu la satisfaction de peindre des fresques sur de grandes surfaces, c’est bien sûr une autre dimension de la peinture avec ses caractéristiques propres et qui fleurit aujourd’hui avec le Street-Art à travers lequel se révèlent de magnifiques talents.
Thierry Singer : Échecs sous marins aux 2 voiliers-
Dans un style très contemporain Andrea Vandoni traite de thèmes aussi précieux que celui de la communication, par exemple avec la toile intitulée « Girl with mail » ou celui de la mère et l’enfant comme « Madonna with child and musician angels », et encore celui de la pollution avec entre autres « Future Winter ». J’aime les peintures qui interpellent même si ce n’est pas forcément la seule fonction de l’art.
Andrea Vandoni : Future Winter
Added Apr 9, 2018
J'inaugure dans une nouvelle galerie une série de sept scènes, intitulée Sept Dialogues à partir de croquis retraités et recomposés numériquement dans des sketchs imaginaires.
Added Mar 12, 2018
… Je reprends un peu ici contact avec les œuvres de certains artistes, dont j’avais déjà parlé dans mon premier blog, et d’autres que je découvre.
Dans « Nuit bleue » Jeannette ALLARY donne une belle évocation d’un poème de Musset. Non pas que sa peinture en soit une transposition mais bien plutôt comme je dis, une évocation. En lisant l’un et regardant l’autre on crée des associations toujours très suggestives. Jeannette Allary a du cœur et du mouvement pour aller toujours plus loin.
Dans ce sillage picturo-littéraire, Janez STROSS joue heureusement avec les mots en évoquant à l’occasion de sa toile intitulée «Stain» qui donne en Français «Tache », justement la tache de sang qui obsède Lady Macbeth après son crime. «Tache, nous ne pouvons avoir le paradis et l’enfer en même temps nous ne pouvons en endosser qu’un seul » et effectivement le tableau tachiste en question interroge : exprime-t-il le paradis ou l’enfer ? Et que serait le mélange des deux sur la toile comme dans la vie ?... je vous laisse répondre.
Kot VALERYI aussi se réfère à une citation. C’est un maitre du rêve, comme le montre sa toile de 2003 « Rêveur » éclairée par la citation qu’il ajoute en marge : « Seulement quand vos rêves sont plus forts que vos peurs, ils deviendront réalité ». Oui nos rêves se réalisent lorsqu’ils sont plus forts que nos peurs qui les empêchent de s’épanouir en soulevant des tonnes d’obstacles …
Bravissimo à Daniele LUCIA qui a reçu le prix Artmajeur catégorie or ! Daniele Lucia est un vrai passionné d’art qui tout en étant artiste lui-même suit des centaines d’autres artistes ! Quelle attention, quelle verve !
PRESTI aussi joue poétiquement avec les mots sur un autre registre. Sa « Manodopera » ou « main d’œuvre » peut avoir bien des sens, depuis la main qui fait toutes sortes de travaux jusqu’à la main de gloire et toutes les utilisations de cet organe-outil sur le plan symbolique. Sa toile est ainsi surdéterminée comme s’il y en avait plusieurs de superposées, chacune porteuse d’un sens particulier.
Bravo à Bernard DOMANGE pour son prix Artmajeur qui récompense justement ce poète et talentueux orfèvre de la peinture pouvant réaliser des toiles d’une grande précision avec une sensibilité exemplaire à la nature comme aux personnages humains.
Belle reconversion ou prolongement d’activité pour CJulia de Montpellier, chercheur et… trouveur de formes et de sens. Il a sa technique et son mode d’inspiration propres. J’ai été sensible à son exotisme et à son énergie qui fuse dans sa peinture vivante et colorée.
Karina MIKULSKAIA peint, écrit et voyage. Sa sensibilité s’exprime dans des paysages qui reflètent ses états d’âme autant que ses impressions de nature ce qui donne une forme d’impressionnisme aux couleurs très personnelles
Les paysages, justement et particulièrement ceux d’arbres en fleurs peints par Tanya FIRN, « Springtime of Life», « Appletree », « Tenderness » font rêver et le rêve n’est-il pas une partie intégrante de la méditation du peintre et de l’artiste en général ?
Je me suis arrêté longuement sur la démarche d’Alexandr GLUKHOV car il est, selon moi, un cas particulier d’artiste russe cultivé et sensible en quête d’originalité et en rupture volontaire avec les conformismes répétitifs. Il entretient l’intention de revoir le monde avec un autre regard et de tout réenchanter. Son besoin d’authenticité et de nouveauté lui font entreprendre une démarche qui est une vraie ascèse comme peuvent en témoigner les échanges que j’ai eus avec lui.
KIRLIAN pratique, comme j’aime le faire moi-même, une espèce de va et vient entre photographie, art numérique et peinture, ce qui élargit la vision des formes et leur traitement artistique. De plus il est animé par un sens des compositions et des couleurs très personnel duquel émane une vraie poésie picturale où les éléments s’accordent et riment avec de belles assonances
Jose SOUSA est également un chercheur de formes nouvelles. Félicitations à Raphaël Sousa son fils de 4 ans qui sur les traces de Jose réalise déjà des peintures étonnantes pour son âge. On peut les voir sur le site de son papa. Quelle passion familiale !
Personnellement je caractériserais le style d’ Alain GRISEL par sa capacité à simplifier les formes pour en traduire l’essentiel et laisser parler la couleur qu’il utilise avec subtilité tout en rendant le mouvement qui s’exprime avec authenticité dans les différents sujets qu’il traite, sujets très variés largement ouverts sur tous les aspects de la vie.
Je regarde aussi les belles collections des amateurs-trices d’art qui, sans forcément produire des œuvres font vivre les nôtres par leur choix attentif. Imaginerions-nous des peintures qui ne seraient pas vues par des amateurs captant avec un goût personnel souvent aiguisé ce que nous exposons au regard de tous ? Parmi ces collectionneurs et collectionneuses avertis je relève le cas de Josette Billot, non seulement parce qu’elle retient certains de mes tableaux, ce qui serait trop subjectif, mais parce qu’elle recueille avec une appréciation esthétique sûre de bien belles œuvres que je suis le premier, en l’occurrence le second, à admirer. Beaucoup d’artistes également font leur collection et je prends grand plaisir à visiter leur petit musée personnel qui, après leurs œuvres propres, sont révélateurs de l’étendue et de la nature de leurs affinités.
Pour conclure (provisoirement) je dirais que l’immensité des œuvres et des artistes à découvrir peut donner un peu le vertige aussi il n’est pas interdit d’être un peu sélectif tout en restant ouvert à l’imprévu des découvertes…
Added Jan 30, 2018
Au cours de ces dernières semaines j’ai eu le plaisir de découvrir d’autres artistes de façon plus personnelle qu’une simple recherche sur catalogue. C’est toujours par le jeu des favoris, des suivis, des commentaires et coups de cœur que finalement se tissent de nouvelles relations mêmes si ces dernières demeurent souvent implicites c’est-à-dire sans nécessairement une correspondance suivie entre les intéressés. Cela procède souvent par tacites affinités. Chaque fois donc c’est un florilège de peintres, qui peuvent être aussi photographes ou sculpteurs ou qui travaillent d’autres matières, tissus, cuir, bois, etc, pour en tirer des œuvres qui méritent toujours l’attention. Comme d’habitude j’évoquerai sans ordre préconçu :
Artamelis, qui avec une grande liberté de moyens et d’expression, en développant un art aux lignes volontairement simplifiées, parvient à une cohérence harmonieuse chargée de symbolisme et esthétiquement fort agréable à regarder.
Designer, graphiste et photographe Johannes Murat travaille beaucoup en numérique mais il peint également de façon traditionnelle. Il y a beaucoup de fantaisie et de recherche esthétique dans ses réalisations.
Comme j’aime beaucoup le dessin pour lui-même, je ne pouvais être insensible à ce que fait Anna Shpotina. Ses planches m’ont agréablement surpris, par la précision, la délicatesse et l’élégance du trait. Sa façon de travailler au charbon sur des papiers teintés donne un rendu particulièrement agréable à l’œil et révèle toutes les nuances du gris. J’espère pouvoir admirer d’autres dessins de sa main.
Natalia Kislitsa a eu la gentillesse de pointer quelques uns de mes dessins et c’est souvent là l’occasion d’aller voir ce que fait votre appréciateur (trice). Cette artiste russe déborde de vitalité dans ses œuvres multiformes. Je trouve ses collages fort riches en éléments recomposés sur la page et l’ensemble est remarquablement bien maîtrisé. Avec des techniques mixtes et des œuvres multiformes,
Kirlian s’est donné un champ d’expérimentation vaste, qui, selon ses propres termes, se veut « poétique et plastique » à la fois, association qui chez les peintres trouvera j’imagine une entière approbation et montre, s’il en était besoin, combien l’art en général peut être une aventure, un engagement de tout l’être.
Diva Divine me parait aimer les riches matières ainsi que les personnages luxueusement parés mais, ce qui est à mon avis un signe de maîtrise et d’amplitude d’esprit, elle sait aussi dresser des portraits avec une belle simplicité qui révèle l’essentiel d’un visage comme par exemple dans le tableau intitulé Irina ou encore Shanti et bien d’autres à découvrir sur son site.
Thierry Singer est passé maître dans l’art du trompe-l’œil qu’il pratique sur de grandes surfaces murales et il a de plus le mérite d’enseigner, d’animer et de partager socialement son art, son savoir-faire, ce qui pour un artiste est surement un couronnement.
J’aime bien la façon avec laquelle Jean Michel Gaborieau utilise le précieux temps de la retraite avec une dynamique artistique en plein essor car il n’a pas craint d’affronter la difficulté en autodidacte et il parvient à réaliser des portraits très parlants et bien d’autres œuvres à apprécier sur son site.
Avec une recherche de sens délibérée et la mise en scène de situations critiques montrant des personnages souvent masqués non plus avec des loups vénitiens mais avec des masques respiratoires dans un décor où fument parfois des cheminées d’usines polluantes, Andrea Vandoni a une volonté l’interpellation et, je crois, l’intention de traduire un message contemporain dont tout artiste peut être porteur.
On sait que les sculpteurs utilisent avec bonheur les formes et les couleurs du bloc de pierre ou du tronc de bois pour en faire jaillir ce qui y était déjà contenu virtuellement. Ronny Dupke a choisi de travailler le bois en faisant émerger les figures que ce matériau contient parfois dans ses veines. L’analogie avec des figures connues ou reconnues est parfois frappante. Comme le montrent la plupart de ses toiles,
Zeporojanu Cristina a réellement le goût du mystère et de l’énigme et elle peut créer des ambiances très étranges comme dans son tableau intitulé Red sea. J’ai hâte de voir d’autres œuvres semblables.
Au dernier moment je découvre les réalisations de Dace Lapina. On imagine à partie des 8 œuvres présentées sur le site un univers de délicate netteté tout en finesse et nuances autant avec les natures mortes aux objets fragiles et aux fruits savoureux qu’avec les personnages féminins gracieusement dessinés et peints de lumineuses couleurs.
D’autres impressions suivront tant est vaste l’univers artistique d'Artmajeur...
Added Jan 16, 2018
Quelques noms ont retenu mon attention ces dernières semaines, dans l’exploration du vaste musée que représente Artmajeur. Chaque fois que j’ouvre un nouveau site j’ai envie de retenir son auteur(e) dans ma liste d’abonnements car chaque artiste a sa marque personnelle attirante et c’est cela qui est intéressant. Mais si je m’écoutais je risquerais d’être vite submergé, aussi j’ai gardé pour cette fois des artistes avec lesquels j’ai pu avoir un échange si minime soit-il ou qui ont décidé de me suivre ou encore qui m’ont inscrit dans leurs favoris. Ce fut dans tous les cas un plaisir comme c’en est toujours un de parcourir l’immense variété des manières et des styles en essayant de saisir l’originalité de chacun(e).
Ainsi Koch Ch qui numérise selon sa propre poétique visuelle des nus lesquels selon moi pourraient faire penser au genre des dessinateurs de pin up, genre artistique à part entière avec de célèbres devanciers depuis le XIXe siècle et qui représentent une vision de la femme libérée, séduisante et séductrice. En tout cas cet artiste semble vouloir mettre en place un style personnel, audacieux et actuel.
Comme j’aime approfondir j’ai cherché et trouvé sur internet, grand pourvoyeur d’infos directes et rapides, des œuvres de Jean Philippe Lavernoy. Il s’est vraiment spécialisé dans une forme de mosaïque très originale réalisée avec des tessons de faïence ou de grès et il parvient de cette façon à un rendu de détails et de nuances qui rendent ses portraits saisissants de ressemblance.
Parmi la diversité des modes d’expression et des techniques dans lesquelles chaque artiste choisit celles qui lui conviennent, Luc Borell réalise des clichés au photophone et les retravaille en numérique comme je le fais parfois moi-même avec d’autres outils. On peut ainsi obtenir des œuvres concises voire laconiques, c’est un filon intéressant à exploiter pour qui veut prolonger l’art photographique dans une de ces expansions plastiques.
Beaucoup de peintres aiment travailler dans l’enthousiasme et la spontanéité du geste pictural et aboutissent, tel Aziz Messoudi, à des compositions et des effets picturaux qui retiennent l’attention par leur originalité.
D’autres sont artisans – artistes comme Roby qui touche à tout : poterie, sculpture sur bois, gravure sur verre et peinture, avec une vraie passion qui stimule sa créativité.
Je trouve chez Garbel une belle maîtrise du dessin et des techniques picturales, qui lui permet de fixer sur la toile avec bonheur sa perception très personnelle des natures mortes, des visages, des personnages, des nus et des scènes de genre.
Je vois aussi une grande qualité de dessinateur chez di Marco au point que certains de ses dessins comme « Zèca le loriot » ou « La tristesse du cobaye rupestre » s’apparentent à de véritables gravures précises et très suggestives.
Louis Lepic, qui est collectionneur d‘uniformes et sabretache, n’a pas sorti une épée d’un fourreau ancien mais bien le pinceau du trousseau du peintre et il s’adonne avec foi à sa nouvelle passion. Je souhaite que le souffle de l’inspiration continue à gonfler ses toiles et qu’il réalise beaucoup d’œuvres selon ses vœux.
Vegeto met son ardeur à créer par la sculpture sur bois, matière noble comme la pierre et qui réclame aussi une attention soutenue au fil et au grain du matériau, ensuite c’est un vrai plaisir que de voir la forme sortir de la masse où parfois elle attendait la main qui la révèlerait.
J’apprécie particulièrement la poésie qui émane de certains tableaux et à ce titre « Dryade » et « Les baigneuses au bébé » de Jean Marc Keraudren m’ont particulièrement réjoui. Le premier renvoie à la mythologie et aux légendes et l’ambiance de mystère y est, le deuxième dégage une atmosphère de bien être au sein de la nature. Tout ceci en dit long au sujet de l’influence des œuvres d’art sur notre psychisme.
Je terminerai en citant Marie Claude Hennetier qui prend parfois le verre comme support de peinture. Encore un matériau qui, pour les amoureux de la lumière, permet des effets particulièrement heureux.
Et pour terminer, Jean Barace qui comme moi a été enseignant a néanmoins su garder précieusement en lui le goût de peindre qu’il peut maintenant pleinement développer à travers de multiples genres et notamment des paysages particulièrement bien construits que je prends plaisir à regarder.
A une prochaine fois pour d'autres découvertes.
Added Jan 3, 2018
Ce blog est en fait la continuation du précédent et vise à énumérer pour leur rendre hommage d’autres artistes découverts au fur et à mesure des échanges de sites en sites. Je signalerai donc pour commencer et bien que je ne suive pas un ordre préétabli.
Kam Bendi qui joue très bien avec les couleurs et parvient à créer de vraies atmosphères. Son idée de « couleurs suspendues » qui dénomme d’ailleurs une de ses galeries est une belle métaphore pour un étendage pictural harmonieux.
Les tableaux de Brigitte Ruban m’ont accroché l’œil comme on dit. Cela est peint dans une limpidité colorée de laquelle se dégagent des scènes aux ambiances poétiques et dont l’absence de titre ou les titres laconiques, ajoutent au mystère.
James Burgevin lui, dans des toiles géométriquement composées parvient à capter la lumière et à la répartir sans l’enclaver, encore une performance d’artiste !
En regardant les travaux d’ Анатолий Коробкин (Anatoly Korobkin) j’éprouve un enchantement. Les vieux saules branchus au bord d’un fleuve à l’orée de l’automne, la toile intitulée Okorobkina Utro représentant une jeune femme devant son petit déjeuner dans la lumière du matin qui filtre à travers une fenêtre, sans parler de ses nus, tout cela témoigne d’une grande maîtrise technique et d’un sens esthétique raffiné dont je suis admiratif.
Quant à Bernard Domange, je considère qu’il détient un beau métier au service de représentations de la nature remarquablement mises en valeur dans des compositions savamment agencées et chargées de poésie où l’environnement, aujourd’hui si peu respecté, est revalorisé avec une minutie qui appelle l’admiration.
Di Nicàcio se sert de symétries exprimées en numérique aussi bien que sur toile peinte et en tire des effets qui n’ont rien de figé. Ses dessins au graphite et son thème « violence » expriment fortement sa vive sensibilité artistique.
Jure Kralj est un artiste à l’affût d’une poésie photographique très moderne. L’œil du photographe est à la fois semblable et différent de celui du peintre, leurs approches sont parfois bien distinctes ou au contraire complémentaires, surtout lorsque le peintre photographie l’environnement dans le dessein d’en tirer des œuvres peintes.
Justement quand on est confronté à la matière picturale au sens premier du mot on rencontre la technique des empâtements et dans ce sens Montserrat est un paysagiste qui sait travailler les empâtements et ce n’est pas si simple qu’il y paraît.
Francis Rodriguez De Oliveira actualise des thèmes mythologiques avec une belle maîtrise du nu traité avec l’élégance d’un plasticien heureusement inspiré par ces anciens récits. Qu’il s’agisse de paysages urbains ou de scènes de la vie quotidienne,
Jose Higuera a lui aussi le talent de les transfigurer en œuvres d’art de belle facture qui procurent un vrai plaisir esthétique.
Chez Ivano Ruffini j’apprécie la belle matière de portraits et des scènes souvent africaines peintes avec une grande authenticité.
Pascal Dugourd fait partie des peintres avec lequel je suis en affinité au niveau de l’élection des belles formes qui sont chez lui particulièrement jouissives.
Le peintre géorgien André Khani campe des paysages urbains très construits avec parfois une approche impressionniste plus prononcée, c’est une alliance originale que les grands maîtres impressionnistes comme Monnet ou Pissaro savaient magnifier.
En plus de son ouverture au dialogue avec d’autres artistes, Francesco Cagnato semble atteindre dans certaines de ses toiles, paysages ou dessins épurées, une sérénité qu’il recherche sans doute mais que de toute façon il communique spontanément.
Je retiendrai aussi Rajka Serbak dont l’inspiration, de son propre aveu, se rattache à toute une tradition familiale autour d’un glorieux ancêtre dont la mémoire l’anime d’une grande force d’expression. Son imaginaire s’enracine dans la résonance de souffrances passées non encore apaisées mais aussi dans un puissant désir de dépassement évolutif.
Parmi les derniers jeunes artistes que j’ai eu l’occasion de découvrir récemment, je signalerai en particulier l’esprit de recherche et d’indépendance de Samira Maouts qui s’affranchit des normes plus ou moins académiques afin de s’exprimer librement à travers des jeux de formes et de couleurs donnant des œuvres à travers lesquelles transparait sa vive sensibilité à l’environnement naturel et humain.
Added Dec 30, 2017
J’entame ce blog avec quelques généralités ouvertes, je n’ai pas de plan préconçu sur la manière dont je vais m’exprimer ici. Ce sera en toute liberté et les échanges d’opinions sont bien entendu bienvenus. Je dois d’abord rendre hommage à la plateforme d’Artmajeur qui permet à l’artiste de faire connaître ce qu’il fait et qui lui donne la possibilité d’avoir des échanges fructueux avec d’autres artistes et des amateurs d’art. Beaucoup de femmes et d’hommes produisent des œuvres dans le monde et il faut s’en féliciter. C’est un grand avantage que de pouvoir prendre connaissance grâce à Internet de la variété prodigieuse de peintres, sculpteurs et autres plasticiens qui existent et ont des sites dans différents pays. J’aurai l’occasion de parler des découvertes que j’ai pu faire au cours de ces dernières années en explorant certains sites concernant des artistes remarquables qui sans cela me seraient restés inconnus.
Pour aujourd'hui je voudrais dire ici simplement quelques mots au sujet des premières personnes avec lesquelles, à l’occasion des coups de cœur, des choix de favoris et de messages de reconnaissance, des contacts et des échanges amicaux on peut être amorcés. Ces premières semaines d’activités au sein d’Artmajeur m’ont fait découvrir soit directement en consultant les différentes pages, soit en retour de marques d’appréciation, des artistes qui m’ont touché et parfois ravi par leurs réalisations originales, singulières très plaisantes. C’est à leur sujet que je voudrais m’exprimer ici d’abord pour leur dire ma gratitude et ensuite pour encourager celles et ceux qui viendraient à me lire, à visiter leurs sites afin d’apprécier ce que chacun apporte d’unique. Mes goûts sont divers, éclectiques, car ce que j’apprécie chez les uns ou les autres c’est d’abord l’originalité, quels que soient la manière et le style avec lesquels l’artiste se manifeste. Je vais les évoquer brièvement quitte à y revenir plus tard, sans suivre un ordre préférentiel ayant avec chacun une affinité personnelle qualitative non mesurable.
Je voudrais d’abord évoquer Tegas qui s’intéresse à tant de styles divers et qui semble encourager beaucoup la créativité des uns et des autres.
Andrea Schimböck-Marock qui a un sens aigu des couleurs et des formes et semble en pleine expansion,
Comme je fais moi-même de la photo, j’ai découvert Daniele Lucia qui photographie avec talent les monuments d’Italie, les animaux et les fleurs.et distingue avec un œil avisé ce qui l’émeut pour enrichir sa collection d’œuvres préférées déjà conséquente.
Grâce à Jeannette Allary, même si je ne suis pas naturellement porté vers l’art abstrait, j’en apprécie la richesse et l’authenticité à travers ses œuvres variées aux couleurs si bien traitées et heureusement assorties dont elle use avec une grande virtuosité pour le plaisir des yeux et de l’esprit.
Je considère que Janez Štros est le cas d’un artiste pleinement engagé dans son art au sens quasi philosophique de recherche de vérité, d’une vérité intérieure s’exprimant à travers de multiples combinaisons de formes colorées.
Chez Maria Izquierdo j’ai trouvé un style d’une simplicité qui retient l’œil et d’une fraicheur émouvante..
Sur le site de Kosta j’aimerais voir d’autres œuvres où se manifeste sa virtuosité du trait coloré qu’il agence pour obtenir de beaux effets visuels.
Minick est vraiment un poète de l’image et du verbe qui trouve sa matière dans les matériaux de l’inconscient.Il y aurait tant à dire pour sonder ce langage !
Etolessence puise avec raison dans l’enfance une inspiration généreuse et touchante..
Galina Gonharova livre une part de l’âme russe si riche, à travers ses compositions fortes et ses photographies originales.
Casas D`Liz avec son oeuvre prolifique va dans les directions suggérées par ses visions matérialisées sur la toile. Il fait partie de ceux qui trouvent leur inspiration dans la complexe intériorité de l’humain.
Certains paysages de.Sara Maio sont vraiment saisissants on ne peut que les apprécier et les contemploer avec plaisir.
Jim art semble avoir amorcé une œuvre remplie de promesses, on ne peut que lui souhaiter de persévérer dans ce sens.
Les réalisations de Gaia Graal me font penser au gothique contemporain et qui cache un mystère.L'art a sa part de mystère.
Carmen intègre un peu d’exotisme oriental dans ses peintures qui sont de plus très modernes.
Florence Castelli Flofloyd m'a surpris par son imagination et sa vitalité qui débordent dans des tableaux et des photographies vraiment lyriques, j’admire sa capacité productive.
D’Anchorage Art Collecter/ Gallery j’attends de voir d’autres œuvres pour pleinement apprécier.
Je trouve qu'Axelle Bosler a développé un style dynamique pour traiter toutes sortes de sujets avec originalité.
Chez Berkane qui a beaucoup œuvré pour le développement de l’art dans son pays, je découvre un artiste sensible, créatif qui s’exprime sur plusieurs modes, abstraits ou figuratifs, avec le même bonheur.
Chez Eliane Ypersiel je reconnais un don remarquable pour fondre les couleurs et en tirer des consonances saisissantes. En regardant ses toiles, le coloriste que j’essaie d’être parfois est transporté dans un éden chromatique très jouissif.
Art Salon réalise des objets décoratifs ou utilitaires avec un goût et une perfection qui en font d’authentiques œuvres artistiques et chez Michèle Lemarechal je trouve la même qualité de goût et d’exécution pour des créations très raffinées.
La manière de Ivaan hansen, neo pop art est vraiment très agréable à l’œil et comme chez beaucoup d’artistes brésiliens l’imagination déborde de trouvailles surprenantes avec une joie de vivre exaltée et exaltante.
De Pat. Nunes qui s’exprime par la photographie, la peinture et le digital, j’aimerais pouvoir contempler encore plus de réalisations.
Cedric Arnault a amorcé une œuvre très expressive et semble avoir plein d’idées à concrétiser sur ses toiles.
Quant à Pascale Galinier elle réalise de fines sculptures en fils tendus et aime peindre et d’elle aussi, je ne dois pas être le seul, j’aimerais pouvoir contempler d’autres œuvres.
Avec Presti dont j’ai découvert la biographie laconique en une image sur Artmajeur mais plus développée sur son site personnel et sur Wikipedia, j’ai eu un vrai coup de cœur. Ses peintures m’enchantent car elles sont chargées d’un bel imaginaire, de profondeur et d’une intense poésie avec laquelle je suis en affinité.
Efin Joyce Bell m’a beaucoup ému car même si personnellement je ne mets pas en avant les croyances religieuses, cela ne me gène pas qu’une artiste affirme créer au nom de sa foi. Ce qui compte est la sincérité et le résultat sur le plan artistique qui nous concerne ici. Quand on fait le compte de tout ce qui a été créé dans un cadre religieux depuis les origines de l’art, cela représente sans doute la plus grande production d’œuvres réalisées par l’être humain, œuvres souvent remarquables, que ce soit en architecture ou dans les arts plastiques sans parler de la musique et de la littérature.
Pour ce jour j'arrête là mon énumération plutôt élogieuse. La prochaine fois je dirai quelques mots au sujet d'autres artistes qui ont attiré mon attention sur cette plateforme. Au plaisir de vous lire, vos opinions m'intéressent évidemment.